Si une personne n’a ni prévoyance professionnelle (deuxième pilier, caisse de pension), ni épargne dans le pilier 3a et si la rente de l’assurance-vieillesse et survivants (AVS) ou de l’assurance-invalidité (AI) ne suffit pas à survivre, des prestations complémentaires (PC) à l’AVS et l’AI sont prévues pour couvrir les lacunes de prévoyance. Les prestations complémentaires (PC) ne couvrent toutefois que le minimum vital. En réalité, toutes les personnes qui auraient besoin de prestations complémentaires n’y ont pas droit.
Le droit aux prestations complémentaires est associé à des critères stricts. Ce n’est pas seulement la situation financière qui est déterminante, mais – à l’âge de la retraite et de manière rétrospective – l’évolution de la situation personnelle au cours des dix dernières années, la fortune, l’héritage, une éventuelle renonciation au revenu et bien plus encore. Les prestations complémentaires ne sont pas une solution de substitution fiable pour les travailleur·euse·s de la culture qui n’auraient pas pris en charge leur propre prévoyance.