Le non-respect des obligations entraîne des jours de suspension. Les jours de suspension sont des jours pendant lesquels les indemnités journalières, auxquelles la personne assurée aurait droit, ne sont pas versées et sont déduites des indemnités de chômage. Selon le degré de faute, l’ORP peut ordonner 1 à 60 jours de suspension.
Les jours de suspension peuvent être causés par :
- un chômage dont on serait entièrement ou partiellement responsable ;
- le refus d’une offre de travail raisonnable, à durée indéterminée, pour privilégier des rapports de travail dont il est à prévoir qu’ils seront de courte durée (OACI art.44) ;
- des efforts insuffisants pour trouver un travail ;
- des indications fausses ou partiellement fausses ;
- une absence injustifiée lors d’une mesure relative au marché de travail ;
- le non-respect des consignes de l’Office régional de placement (ORP).
Sont sanctionnés les comportements par lesquels on manifeste un manque de coopération, par exemple si on ne respecte pas les accords passés avec l’ORP, si on arrive en retard, si on part en vacances sans autorisation ou si on refuse un travail « réputé convenable ». En outre, le travail gratuit et le travail au noir sont également punissables.
Directive LACI IC (2023), voir D33 ss, plus explicitement D34. Voir échelles de suspension à l’intention des caisses de chômage, de l’autorité cantonale et des ORP ibid. D75 et D79.